Pour créer PIXILLATION, Schwartz a écrit des lignes de code pour créer une texture en noir et blanc, qu'elle a recouverte d'animations colorées à la main. L'artiste a monté le film de manière à ce que les couleurs des formes numériques et analogiques contrastent et s'accordent selon les images, créant ainsi un effet de décalage.
La bande sonore, écrite et interprétée par Gershon Kingsley sur un synthétiseur Moog, augmente le tempo à mesure que le film passe de l'imagerie numérique à l'imagerie analogique à un rythme plus rapide, créant ainsi un sentiment d'urgence.
Les couleurs saturées, le rythme complexe et les formes géométriques de PIXILLATION, le film de Schwartz présentant des images produites numériquement, ont ensuite défini l'aspect et la sensation de l'art informatique des années 1970.