Giulia GROSSMANN
Atelier 105
En filigrane, chacun de ses films questionnent notre manière d'ha-biter la Terre en mettant en relation l'Homme à l'espace qui l'envi-ronne ; des montagnes basques, au désert du Mexique, de l'océan Atlantique, aux volcans Islandais, à l'espace qui nous sépare de la planète Mars...
Ses films s'inscrivent dans une démarche de collaboration scientifique. Que ce soit autour de projets de sciences dites exactes ou de sciences sociales. Cette approche hybride, où les rêves des scientifiques et la réalité s'entremêlent, permet de raconter com-ment la science peut ouvrir à d'autres réalités.
Giulia Grossmann a été récemment récompensée par le prix à la qualité du CNC pour ses dernières films, « Pasaia » et « La réponse de la Terre », et a été finaliste pour le prix de l'œuvre expérimentale de la SCAM. Son film « Proxima B » a été lauréat du prix « Talent contemporain 2019 » de la Fondation François Schneider.
Lauréate du programme Mira de l'Institut français en 2023, elle développe actuellement un film intitulé «La mémoire de la mangrove», en collaboration avec la communauté Potiguara au Nordeste du Brésil. Ce projet explore leur relation à la mangrove en mettant en corrélation leur lutte et leur mythologie Tupi avec les actions récentes des activistes écologistes.
En août 2024, elle embarquera à bord du navire ArticLab pour un voyage en voilier entre l'Islande et le Groenland. Lors de cette expédition, elle réalisera le film «Soleil de minuit», qui portera sur la relation des Islandais à la mer dans les Westfjords, un projet soutenu par le Goethe-Institut et le programme de recherche et création ARTEc.
Lauréate de la Villa Albertine 2025, elle collaborera avec des instituts de recherche en biologie marine dans le Massachusetts. Sa plongée fictive dans les abysses révèlera combien l'imagination et la spéculation nourrissent la quête scientifique. Ces trois nouvelles recherches s'intègrent à son exploration de la relation entre l'homme et son environnement marin.