Un film sur l'oubli et le souvenir, sur les présences passées et les traces qu'elles laissent. En faisant ce film, Bourque a littéralement déformé les images de sa maison familiale apparaissant sur le plan du film par le biais de diverses manipulations dans le cadre de son processus fait-maison d'impression par contact. Le point de contact de l'impression est continuellement déplacé, de sorte que le plan du film semble distordu et que les images fluctuent, créant un espace déformé d'apparitions fugaces, comme des souvenirs qui refont surface. Les images ont été développées à la main et solarisées, puis colorées à la main par tonification avant qu'un tirage final ne soit effectué au laboratoire.